8 liens privés
... part de l'idée que ce que nous vivons actuellement est une puissante opportunité de changement et de changement en profondeur.
Des changements qui ont déjà commencé à opérer puisque l'on a pu voir le pollution diminuer comme nous n'osions l'espérer, des animaux marins revenir coloniser des bords de mers où l'activité humaine a été drastiquement réduite, etc.
On se rend même compte qu'il est possible de consommer moins et mieux ...
Partant du principe que ce qui importe est moins la crise que ce que l'on fera de la crise et de comment on en sortira, ce site aimerait servir la cause en proposant ici des pistes de réflexion sous forme de liste de ressources ciblées (invitant à approfondir et nourrir une voire des réflexions) et qualifiées.
Vous pouvez contribuer en nous communiquant vos propres ressources et/ou réflexions, tout lien allant dans le sens du but de ce site.
Michel Quoist disait :
« Si tu veux savoir ce qu'il y a de plus profond en toi, il faut que tu sache t'arrêter. »
Cette crise en est justement l'occasion, de façon forcée, alors sachons prendre le temps d'élargir nos consciences, d'ouvrir les yeux, et puissent les ressources, articles, etc. ci-dessous y contribuer.
Il est possible de contribuer en proposant un lien avec description ici.
Il faut se poser les bonnes questions concernant le numérique, estime notre contributeur.
« Nous avons besoin de vivre dans des petites oasis de vie et de fraternité.»
Je viens de lire Deux petites maîtresses zen de Blaise Hofmann dont voici un extrait que l'on souhaiterait visionnaire :
Chandigarh, 20 mars
Réveillé à 4 heures du matin et pas moyen de me rendormir ; je déplie le Times of India et lis en couverture : "Unissons-nous pour gagner la guerre contre le virus." De quelle guerre parlent-ils ? Et contre qui ? Un organisme microscopique mettrait ainsi à terre celui qui maîtrise la fusion des atomes et le vol spatial ? Non, la vie sur terre suit son cours, ce virus n'est pas une malédiction, une punition, encore moins une agression, il n'est qu'une informations, il nous dit quelque chose que l'on n'a pas su entendre autrement.
[...] Très prochainement, les économistes du monde, tous les dirigeants, tous les patrons, tous les actionnaires affirmeront d'une même voix : la croissance a été suffisante, nous vous remercions, il y a assez de tout, nous pouvons maintenant nous reposer et penser à nos proches, nous avons largement de quoi être heureux sur cette terre, pas besoin d'en rajouter...
(pp.198-199)
Et le résumé :
Japon, Cambodge, Laos, Birmanie, Thaïlande, Sri Lanka, Inde. En septembre 2019, l’écrivain-voyageur Blaise Hofmann s’en va sept mois en Asie, pour la première fois en famille. Ce sont de nouvelles contraintes, un temps constamment anticipé, des précautions, des routines, des frustrations ; c’est surtout l’émerveillement de voir le monde à quelques centimètres du sol, voyager lentement avec les yeux de deux petites filles qui sont à la maison où qu’elles se trouvent.
C’est l’occasion aussi de retrouver un continent standardisé, peuplé de gens comme lui, des touristes hypermodernes. Voici le récit d’un anti-héros faisant l’éloge de l’ennui, du détour. Blaise Hofmann livre un texte introspectif, aussi critique qu’ébloui, même quand un virus s’impose comme personnage principal de ce qui est peut-être le dernier récit de voyage d’avant la pandémie de Covid-19.
Il est temps de revenir à un débat modéré en matière de vaccination et de pass sanitaire.
« Vivement que tout le monde soit vacciné, que l’on en finisse avec ce coronavirus et que l’on revive comme avant ! » [...] Vivre comme avant, vraiment ? Nous savons désormais que 60% des maladies humaines existantes sont zoonotiques, c’est-à-dire issues du monde animal, [...] Si une forte biodiversité permet de « diluer » les virus dans la variété des espèces sauvages, a contrario une perte de celle-ci est une aubaine pour les nouveaux virus.
Le sociologue Michel Maxime Egger dénonce l'hyperconsommation. Pour en sortir, il appelle à des changements structurels mais aussi à une transition intérieure. Interview
«C’est maintenant le temps d’être des «éternellement vivants» plutôt que des morts-vivants, des somnambules de la relation et des engourdis de la consommation.» (Francine Carrillo, 2014, p.47)
Joaquim Manzoni déplore que notre société élève le surcommerce au-dessus du bon sens, de la santé et de la solidarité.
Daniel Marguerat regrette que les besoins spirituels soient négligés dans la crise que nous vivons.
Magnifique réflexion d'EES qui remet l'humain à sa place : non en maître et seigneur, en capitaine comme il dit, mais en "passager".
Et de conclure : "De cette destitution, j’ai envie de tirer une pensée positive: montrons nous solidaires, non parce que nous sommes forts, mais parce que nous sommes faibles."
Jean Giono dans "Les Pensées revigorantes", F. Garagnon, éditino Monte-Cristo, 2007
C'était ce matin dans l'émissions Les matinales sur RTS la 1e
Michel Maxime Egger en appelle à une transformation intérieure, à une évolution de la conscience pour aller vers l’essentiel.
"Alors que le déconfinement des corps bat son plein, il est l’heure de déconfiner les esprits."
et en PDF ici : https://painpourleprochain.ch/content/uploads//2020/05/200527_24H_Opinion-Coronavirus_MEG_2.pdf
Un homme qui avait beaucoup voyagé, et frappé par la souffrance des humains qu’il avait rencontrés, alla voir un sage ermite, retiré dans les montagnes.
Maître, je vois le monde se déchirer dans les guerres, et souffrir mille tourments.
Je ne comprends pas pourquoi les hommes sont si méchants, les uns à l’égard des autres.
Que puis-je faire devant tant de misère ?Le sage lui répondit :
« Tu peux apporter la paix ! »L’homme objecta :
« Mais je suis trop misérable pour apporter la paix au monde entier ! »Alors, le sage prononça ces paroles :
« Si tu veux la paix dans le monde, fais la paix dans ton pays !
Si tu veux la paix dans ton pays, fais la paix dans ton canton !
Si tu veux la paix dans ton canton, fais la paix dans ton village !
Si tu veux la paix dans ton village, fais la paix dans ton quartier !
Si tu veux la paix dans ton quartier, fais la paix dans ta rue !
Si tu veux la paix dans ta rue, fais la paix dans ta maison !
Si tu veux la paix dans ta maison, fais la paix dans ta famille !
Si tu veux la paix dans ta famille, fais la paix dans ton couple !
Si tu veux la paix dans ton couple, fais la paix dans ton coeur !Alors, lorsque que tu auras fait la paix dans ton coeur,
la paix dans ton couple sera possible.
Lorsque tu connaîtras la paix dans ton couple,
Alors la paix dans ta famille sera possible.
Lorsque tu connaîtras la paix dans ta famille,
Alors la paix dans ta maison sera possible.
Lorsque tu connaîtras la paix dans ta maison,
Alors la paix dans ta rue sera possible.
Lorsque tu connaîtras la paix dans ta rue,
Alors la paix dans ton quartier sera possible.
Lorsque tu connaîtras la paix dans ton quartier,
Alors la paix dans ton village sera possible.
Lorsque tu connaîtras la paix dans ton village,
Alors la paix dans ton canton sera possible.
Lorsque tu connaîtras la paix dans ton canton,
Alors la paix dans ton pays sera possible.
Lorsque tu connaîtras la paix dans ton pays,
Alors la paix dans le monde sera possible ! »L’homme voyageur remercia le sage, et se mit au travail.
Quelques années plus tard, le sage dans sa montagne entendit parler d’un village dont les habitants se respectaient, et avaient fait l’expérience que la paix était possible.
Carnet de recherche qui a pour visée de répertorier les initiatives techno-médiatiques dites « alternatives » et d’en questionner les prémisses idéologiques à partir d’une approche technocritique.
Lancé début 2020, ce carnet de recherche est coordonné par Emmanuelle Caccamo, Professeure en sémiologie au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois Rivières (UQTR) et Marie-Julie Catoir-Brisson, Maîtresse de conférences en design et communication à l’Université de Nîmes.
Que maîtrisons-nous ? Ne s'agit-il pas plutôt d'un déni généralisé, particulièrement de la part des gouvernements et des gouvernants ?
Que faire? dit l'auteur. D'abord, reconnaître nos pertes. Puis organiser des funérailles géantes pour enterrer nos cinq compagnons d’antan: maîtrise, invulnérabilité, immortalité, croissance, progrès. Et finalement, attelons-nous à leur deuil. Ce qui nous prendra du temps et ne nous épargnera pas la dépression; mais au moins nous préservera un soupçon d’avenir.
« Va-t-on arrêter ces élevages concentrationnaires de poulets et de porcs ? En un mot, va-t-on devenir lucide et responsable plutôt que des pompiers indifférents aux départs de feu ? Nous faisons tous partie d’un vivant en équilibre, et le détruisons avec mépris par notre appétit de consommation sans limites. »
Article cité dans cette méditation du pasteur Christian Vez : https://www.egliseouverteechallens.ch/meditations/12-qui-nous-vaccinera-contre-nous-memes
« L’avidité des humains et leur confiance aveugle dans des solutions technologiques pour pallier leurs méfaits - telles que les vaccins - ne peuvent en effet que les conduire de catastrophes en désastres.
Mais cette avidité vient elle-même de leur fâcheuse tendance à croire qu’en accumulant leurs avoirs, ils augmenteront leur être, et accéderont de cette manière à une forme d’immortalité. On a beau savoir que le salut et la vie éternelle proposés par l’Evangile se trouvent aux antipodes de cette addiction consumériste, personne n’échappe à ce paradoxe : même si nous aspirons à une vie simple, allégée de ce qui l’étouffe et la menace, nous ne pouvons que très difficilement nous extraire du système économique infernal dans lequel nous vivons presque malgré nous. »
"Des offrandes pour ceux qui n'ont besoin de rien, des sacrifices pour ceux qui ont besoin de tout" Vincent Lindon
Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif : ne pas en rester là.
Et d'autres sur http://www.1erdegre.ch/blog/
La fin "d'un monde"... Mais pas "du" monde !
Le parler clair, accessible et extrêmement clairvoyant de Bertrand Kieffer, médecin, théologien et éthicien. En particulier lorsqu'il débusque les façons d'instrumentaliser Dieu dans certains discours religieux, lorsqu'il se livre à l'analyse des causes de la pandémie, dans son approche du concept d'éternité, et l'énoncé de ce que, à son avis, l'actuelle pandémie a de totalement nouveau dans l'histoire des épidémies.