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La pandémie de coronavirus bouleverse le monde entier. Le monde d'après ressemblera-t-il au monde d'avant? Qui seront les gagnants et les perdants? L'économie de marché sortira-t-elle indemne? Tourisme, aviation, culture, sport: comment ces secteurs vont-ils s'adapter? Et la lutte contre le réchauffement climatique, va-t-elle profiter ou pâtir de cette crise sans précédent?
En 8 chapitres :
- Vers un nouvel ordre mondial?
- Le droit d'urgence et la tentation de l'autoritarisme
- Une crise qui exacerbe les inégalités sociales
- Chance ou risque pour le climat?
- Un défi gigantesque pour le monde de la culture
- Vers un nouveau capitalisme?
- Séisme majeur pour le monde du sport
- Le tourisme, branche sinistrée
Débat entre Claudine Burton-Jeangros, sociologue de la santé, de la médecine, et des risques, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, et Bertrand Kiefer, médecin, rédacteur en chef de la Revue médicale suisse.
Plutôt que de s'habituer, l'humain qui met sa confiance en la technologie doit redécouvrir comment il est naturel au sens qu'il faut partie de la nature. Nature que l'humain modifie par la technologie. L'humain est contraint au changement et il n'y a pas de changement sans conséquences.
Liberté vs santé, ces 2 termes de peuvent et ne doivent être opposés.
Le confinement protège physiquement, mais agresse psychologiquement : le cerveau privé d’altérité s'éteint, cesse de fonctionner.
Distinction entre peur et angoisse : la peur peut être nommée et on peut y réagir. L'angoisse résulte de croyance et de rumeurs parce que l'adversaire n'est pas visible, ne peut être nommé.
Il y aura du changement et nous devrons nous adapter et imaginer des gestes barrières d'un nouveau type pour "reconfigurer" notre société ; ne pas compter sur le système économique pour changer, mais espérer un "réveil" individuel pour des changements en profondeur.
Boris Cyrulnik: «Après le Coronavirus il y aura des changements profonds», texte transcrit d’un interview. Par France Inter publié le 16 mars 2020
« On doit s'adapter à une agression invisible. L'évolution humaine ne se fait que par crises. Après cette crise, la famille et le couple redeviendront des havres de paix. »
« Quand l'épidémie sera terminée, on constatera que l'on aura dépoussiéré d'anciennes valeurs qui nous serviront à mettre au point une nouvelle manière de vivre ensemble. »